L’Ombre et la Lumière

Télécharger le PDF Ombre_Lumière

J’ai fait dernièrement un rêve qui, depuis, accompagne mes journées tant il me semble chargé de sens et de symboles.
Pourquoi partager un rêve qui, somme toute, ne concerne a priori que moi ? C’est précisément parce que je ressens qu’il peut éclairer également toute personne engagée sur un chemin de vérité.

Ce n’était pas un rêve déroulé dans l’inconscience du sommeil, mais un de ceux faits de jour.

Dans cet état qui m’est de plus en plus familier, la conscience est entièrement tournée vers l’expérience intérieure, et fermée aux choses extérieures. Celles-ci restent perceptibles, comme en filigrane, le corps étant totalement immobile, dans une incapacité de mouvements.

Le rêve

Je suis dans le midi de la France, l’été, il fait très chaud et j’ai pris l’habitude d’aller faire une marche consciente au petit matin, qui se termine par une méditation sur un banc face à un panorama somptueux. C’est moi, mais avec l’aspect physique de mes 25/30 ans (mince et brune… j’ai les cheveux gris maintenant). Je reste là, tous les matins pendant trois quarts d’heure – une heure, les yeux mi-clos dans une grande aspiration d’union au Divin (qui est aussi mon vrai moi), et dans un état de vacuité et de paix presque enivrante. C’est généralement l’intensité accrue des rayons du soleil qui me sort de cet état et me donne le signal du retour à la maison.
Un jour, je sens le banc ployer. Quelqu’un vient de s’asseoir à côté de moi. Je ne bouge pas pendant quelques secondes puis risque un regard oblique. J’aperçois d’abord une langue fourchue qui rentre et sort, et puis découvre un reptilien qui, lui aussi, m’observe de côté.
Une alarme retentit en moi… Je devrais avoir peur… Mais le signal se tait rapidement car cette présence n’est pas du tout menaçante.
Il est beaucoup plus grand que moi, avec des écailles argentées, teintées de bleu-vert dans le soleil. Sa tête est plate sur le dessus et ses longues mains sont prolongées par d’impressionnantes griffes.
Il me regarde, son corps est paisible et tout aussi immobile que le mien. Nous restons comme cela un moment, dans la même aspiration… Je me risque alors à poser ma main sur la sienne… Elle est glacée.
Dans l’état de quasi béatitude qui est le mien, je lui transmets tout l’amour dont je suis capable et, petit à petit, sa main se réchauffe.
Désormais, chaque matin, je ne serais plus seule sur ce banc et nous y méditerons ensemble jusqu’au jour où, c’est lui qui viendra poser sa main sur la mienne. Je la retourne aussitôt, et ma paume est dans la sienne.

Le but de mon incarnation

Je ne suis pas une spécialiste du décryptage des rêves, mais celui-ci me parle particulièrement, tant il est construit et précis.
Je ne sais pas pour vous, mais, quant à moi, j’ai la certitude que mon unique but dans cette incarnation est l’accomplissement de mon être. C’est-à-dire évoluer en conscience jusqu’à ce que les vibrations de mon corps – ma manifestation dans la matière – soit capable de fusionner avec la vibration la plus haute, celle de l’esprit. Cet état est aussi appelé ‘réalisation’.
Un nombre suffisant de personnes sur ce même chemin permettra l’avènement d’un nouveau règne sur la terre, celui d’une espèce nouvelle : l’être divinisé.
Comme Aurobindo (1) l’a si bien expliqué, la réalisation se fera au niveau du supramental, c’est-à-dire au-delà du mental. La vibration du supramental (la conscience-de-vérité) est descendue sur la terre le 29 février 1956 ; elle est donc accessible à tout le monde depuis.
L’étape préalable à l’ascension consiste à ouvrir les yeux sur notre monde multidimensionnel ainsi que sur le fonctionnement de la matrice artificielle dans laquelle nous ‘survivons’ en qualité d’esclaves, aveugles et sourds, de faux dieux qui nous manipulent et nous gouvernent. Dans cette phase essentielle, sans laquelle rien ne peut s’accomplir, je vais apprendre à lâcher tous les rôles ataviques ou inculqués depuis des millénaires par l’éducation, la famille, la société… Petit à petit les personnages égotiques qui prévalent en moi vont se dissoudre et se fondre dans l’être psychique (2), le territoire évolutif de l’âme. Celle-ci va ainsi pénétrer toujours plus les corps mental, vital et, enfin, physique.

Voici, très schématiquement, les étapes de l’accomplissement :
• Une fois les yeux ouverts sur mes personnages et mon environnement, les trois corps qui me composent sont totalement au service de mon âme et peuvent s’unir à elle. Je peux ainsi réaliser l’union âme-corps. C’est dans le corps physique, qui est le dernier à s’éveiller, que s’achève la transformation. Pour que le supramental puisse descendre et investir la moindre cellule, le moindre atome qui me composent matériellement, je dois ascensionner et intégrer toutes les couches (mondes) du mental (3).

• Les conditions de la fusion Esprit-Matière sont alors réunies. La divinisation du corps physique peut s’accomplir. Celui-ci devient conscient dans le moindre de ses recoins et sa matière, transformée, est plus dure que le diamant, plus légère que l’air, et en total accord avec l’Esprit (omniscient, omnipotent, immortel, illimité…).
Ce chemin vers l’accomplissement est individuel et les étapes peuvent être faites simultanément.

Les obstacles à l’accomplissement

Bien sûr, en premier lieu, il y a l’endormissement dans lequel la plupart des gens végètent : métro, boulot, dodo… Et surtout pas de questionnement, même si je suis au repos ! Dormez, braves gens !
De plus, le mental peut être très agité, il tourne en rond, il saute d’une obsession à une autre, croyant ainsi parfois ‘avancer’. Je dois donc d’abord instaurer le silence si je veux avoir un jour une chance d’accéder aux mondes supérieurs (3).
Autre obstacle, mon vital, et plus particulièrement, dans celui-ci, le corps émotionnel sempiternellement balloté entre emballements et découragements, fausses joies et déchirements… Il me faut pacifier ces émotions et cesser ce yoyo.
Quand ces deux corps sont maîtrisés, l’un au silence, l’autre au neutre, il reste à réveiller le corps physique, souvent à la traîne tant il est pétri d’habitudes et d’inertie.
Voyons ce que nous dit Aurobindo à ce sujet (L’Evolution spirituelle P. 130, 1ère édition de 1992) :

«Il n’est pas suffisant que le Pourousha (4) consente et participe à la transition, il faut aussi le consentement et la participation de la Prakriti (5). Ce ne sont pas seulement la pensée et la volonté centrales qui doivent acquiescer, mais toutes les parties de notre être qui doivent consentir et se soumettre à la loi de la Vérité spirituelle – tout, dans toutes les parties de l’être, doit apprendre à obéir au gouvernement du Pouvoir Divin conscient. Il y a en nous des difficultés obstinées qui viennent de notre constitution évolutive et qui s’opposent à ce consentement. Car certaines parties de l’être sont encore soumises à l’inconscience, à la subconscience et à l’automatisme inférieur de l’habitude ou de la prétendue loi de la Nature – habitude mécanique du mental, habitudes vitales, habitude de l’instinct, habitude de la personnalité, habitude du caractère, besoins, impulsions et désirs invétérés de la nature humaine mentale, vitale et physique, vieux fonctionnements de toutes sortes qui sont là enracinés si profondément qu’il semblerait que nous ayons à creuser jusqu’à des fondations insondables pour les en extirper. Toutes ces parties ne veulent pas renoncer à répondre à la loi inférieure fondée dans l’inconscience; elles font continuellement monter les vieilles réactions jusqu’au mental et au vital conscients et cherchent à les y réimposer comme une loi éternelle de la Nature. »

Que dit mon rêve ?

Le reptilien incarne le moi archaïque. C’est mon origine, mon animalité, ma part d’ombre, celle qui résiste à l’évolution, la prédatrice.
Moi, en jeune femme sur le banc, c’est mon âme. L’être en moi qui aspire à la complétude, à l’union au divin, ma part de lumière qui veut évoluer en conscience.
Mais tant que l’ombre est rejetée, la lumière n’est qu’une lumière artificielle (l’ombre de la lumière) et n’est pas LA Lumière. Tant que je nie mes créations dites ‘négatives’, qu’elles soient individuelles ou collectives (mensonges, vol, viol, meurtre, terrorisme… ), je tourne le dos à ma réalisation. Dans la dualité, c’est l’ombre qui objective la lumière.
Il faut qu’ombre et lumière soient unies, ‘patte dans la main’. Et ainsi, les coins les plus obscurs de mon subconscient deviennent consentants au changement, à l’évolution de ma conscience et à l’accomplissement de mon être.
Pour faire UN, il est indispensable d’accueillir les deux opposés. Quand je ne veux pas voir toutes les horreurs de ce monde, quand j’écarte tout ce qui me dérange, je perpétue le mensonge et m’enfonce en lui toujours plus profondément.
Se voir et s’accepter, sincèrement et honnêtement, dans tous ses aspects et aspérités, est la condition sine qua non à l’accomplissement. Comment réaliser la complétude en laissant des morceaux de côté ?

Vous ne voyez toujours pas où je veux en venir ? Je vais tenter de vous éclairer!
Je vous ai dit, plus haut, que la transformation se réalisait dans le corps physique. Hors, figurez-vous que le physique possède, lui aussi, un mental !

«iCe mental physique, c’est précisément celui qui nous suffoque – insidieusement, innombrablement et très implacablement. C’est notre cage. C’est la paroi même de notre bocal humain. […] C’est lui qui veille soigneusement sur les limites du bocal. C’est le gardien de la prison. […] Il prévoit toutes les catastrophes possibles, toutes les maladies possibles, tous les accidents – et puis surtout la mort, ça, il la prévoit depuis le début. […] Il y a quelque chose dans la matière vivante qui aspire à la paix du minéral. Il y a une mémoire implacable qui nous ramène au début des âges… peut-être à cette condition première de la matière où se trouve enfoui le suprême pouvoir dans ce qui semble être la suprême immobilité dans le suprême mouvement des atomes. […] En fait, nous sommes enveloppés dans une quadruple trame superposée: la première, dont les mailles sont relativement lâches, celle du mental intellectuel; la seconde, dont les mailles sont déjà plus serrées et collantes, celle du mental émotif ; puis la trame compacte du mental sensoriel et enfin les mailles microscopiques du mental physique – là- dessous, il y a le corps, c’est-à-dire un inconnu dont la réalité nous échappe complètement parce que tout ce qui vient du ‘corps’ soi-disant est dénaturé, faussé et fabriqué vraiment par les quatre trames successives. »

(Le mental des cellules • Satprem P. 66, 1ère édition de 1981)

Ce rêve m’apparait primordial, lumineux. J’y accepte la présence du reptilien, ma part archaïque. Surtout je ne ressens aucune peur, ce qui n’est pas spontané pour le physique et même antinomique ! L’union ‘ombre-lumière’, qui se fait en moi, ouvre une brèche dans ce mental des cellules et permet, beaucoup plus aisément à ma conscience d’ascensionner dans les sphères mentales supérieures (3). Et d’évidence, ce consentement du mental physique ne peut que favoriser la première étape de l’accomplissement.

Voilà, l’enseignement de ce rêve, et toute l’intégration qui s’installe dans mes cellules. Et peut-être qu’en vous aussi, il fera écho…

(1) Aurobindo Ghose dit Sri Aurobindo (15/08/1872 à Calcutta – 04/12/1950 à Pondichéry). Après des études en Angleterre où il sort diplômé de l’Université de Cambridge, il retourne en Inde à 22 ans. Il lutte pour l’indépendance de l’Inde et c’est lors d’une année de prison qu’il dépasse l’état du nirvana. Il s’établit à Pondichéry (comptoir français) en 1910 et développe ce qu’il a appelé le Yoga Intégral qui est sa vision de l’évolution de la conscience humaine, qu’il expérimente dans son propre corps.

(2) L’Être psychique : l’élément divin de chaque individu qui évolue de vie en vie, se développant et grandissant grâce aux expériences accumulées, jusqu’à ce qu’il devienne un être pleinement conscient.

(3) Mental supérieur (correspondant au chakra coronal), au-dessus, le mental illuminé, encore au-dessus, le mental intuitif et enfin, le surmental (qui est le monde des dieux).

(4) La Personne ; l’Être Conscient ; l’âme Consciente ; l’être essentiel soutenant le jeu de Prakriti

(5) La Nature ; la Nature-Force ; la Force consciente et l’Energie active et exécutrice du Divin qui forme les mondes et les met en mouvement.

La Pouliche Avril 2016

La magie et la grâce

Télécharger le PDF Magie_Grâce

Aujourd’hui, l’apocalypse est annoncée tous les jours, notamment par l’internet ! Comme apocalypse veut dire « révélation, dévoilement… », nous sommes avertis que l’économie mondiale est au bord de l‘asphyxie ; que les mers vont bientôt submerger les terres ; que nos gouvernants sont élus pour mener à bien un plan décidé par un gouvernement secret qui a pour but de garder les moutons dans l’enclos et d’en diminuer, au passage, le nombre de façon drastique. Nous mourons déjà des méfaits des vaccins, des épandages divers et variés, des ondes, de notre nourriture empoisonnée et irradiée, et bientôt ce sera par le biais des compteurs Linky… Bref, nous sommes prévenus que notre fin est proche !

Mais si nous sommes avertis de ce qui peut advenir de notre intégrité physique, il est moins fait allusion aux manipulations énergétique et spirituelle qui nous enchainent à nos maîtres inexorablement.

Et ce dernier aspect – le plus occulté – est à mon sens, le plus important car il risque à terme de nous couper de notre capacité de discernement, déjà bien entamée, et ultimement de notre libre arbitre. Rien de moins !

Essayons d’y voir plus clair dans tout cet obscurantisme.

Le Nouvel Âge ou New Age

L’instigatrice essentielle du mouvement New Age, au début du 20e siècle est Alice Bailey. Elle fut elle-même inspirée télépathiquement par le maître tibétain Djwahl Khul. Le concept est fondé sur une volonté de mettre les esprits sous contrôle collectif afin de préparer une religion mondiale et un gouvernement mondial. Rapidement l’hameçon fabriqué pour attirer le monde fut d’annoncer un âge d’or concomitant avec l’ère du verseau. Cela a formidablement fonctionné dans les dernières décennies (1970 à nos jours), compte-tenu de l’augmentation des fléaux modernes artificiellement aggravés par les agents de la mise en place de toute cette opération.

Le courant New Age prend de multiples formes. Parmi celles-ci, trois domaines majeurs se dégagent plus nettement :

• les techniques de développement personnel (gestalt, jeux de rôle, training mental, rebirth, mais aussi expression corporelle, relaxation, sophrologie, etc.) dont l’objectif est une meilleure connaissance de soi pour un mieux-être, un changement personnel et une meilleure efficacité (professionnelle, affective, relationnelle, familiale);

• l’ésotérisme occidental et oriental (sagesse antique, druidique, cathare, chamanisme, etc.) avec des pratiques anciennes réactualisées (astrologie, numérologie, voyance, tarot, méditation, magnétisme, etc.), des pratiques nouvelles telles que le channeling, dialogue avec l’ange, régression dans les vies antérieures, etc. Le but, là encore, est le développement de soi, le changement de conscience…

• Le retour à la nature, les produits bio, la diététique, la médecine douce, le yoga, le massage, la musique New Age et préserver notre terre Gaïa… Faut dire que tout a été mis en place pour détruire le bon fonctionnement naturel, l’ordre des choses. En conséquence, tout ce qui vient d’être énoncé dans le troisième point n’est pas difficile à vendre ! Et cela génère des montagnes de stress et de dollars !

N.B. Si vous ressentez d’approfondir la question du Nouvel Âge, je vous invite à consulter les sites internet qui ont abordé cette question de manière plus détaillée.

La pile humaine

Vous l’avez compris, nous sommes poussés de tous côtés et on nous fait faire bien des choses au nom du soi-disant « amour inconditionnel », de la « bien-pensance » et de la « lumière ».

Le Nouvel Âge préconise des techniques en liaison avec des entités du bas astral qui pillent notre énergie car c’est leur nourriture. Nous nous croyons en haut de la chaîne alimentaire et ce n’est pas du tout le cas. Nous, les êtres humains qui nous croyons supérieurs, sommes le bétail des dieux !

C’est pourquoi, nous sommes invités à participer à des grandes messes – celles des religions ne fonctionnant plus beaucoup – telles que les grandes rencontres sportives mondiales, les méditations planétaires, les meetings, les grands concerts… D’autres endroits comme les hôpitaux, par exemple, fournissent le carburant indispensable aux entités et égrégores qui nous maintiennent sous leur joug… Comprenez-les, il en va de leur survie !

C’est magique !

Aujourd’hui, on parle moins du Nouvel Âge et beaucoup plus du Nouvel Ordre Mondial. C’est normal, le premier était l’outil de mise en place du second et il n’y a plus grand chose à faire !

Alors, il n’y a plus besoin de proposer des techniques aux humains pour continuer à avoir la mainmise sur eux ? Bien sûr que si, au contraire ! Mais l’égo spirituel étant de plus en plus subtil, les techniques d’appât se sont raffinées elles aussi.

L’être humain doit finir par consentir sans exception, d’où le transhumanisme encore balbutiant – mais, ne vous en faites pas, ça va aller très vite – à coup de puçage, de transplantations pour remplacer tel ou tel organe par une machine. Lisez des ouvrages comme 1984, Le meilleur des mondes, visionnez L’âge de cristal, etc., et vous aurez une idée du monde dans lequel nous allons évoluer, voire où nous évoluons déjà.

Les méditations mondiales nous mettent sur la fréquence 666 et, comble du comble, on nous invite périodiquement à réparer la trame qui nous retient prisonniers (Allumez la Grille – la dernière le 11/11/11 à 11h11 !!!).

Par ailleurs, si une technique vous affirme que tout dans votre vie va venir facilement, va régler tous vos problèmes dans la gloire et la joie… Ça sent mauvais !

Généralement, des mots prononcés par une tierce personne et ressemblant à une langue étrangère vont déblayer le « terrain » magiquement. En fait, cela a pour but de vous relier énergétiquement à l’égrégore et aux entités qui vont vous « piloter » à partir de l’astral. La connexion est faite et si vous êtes un apprenti appliqué, il y a toutes les chances pour que les choses commencent à aller mieux pour vous… Le jeu en vaut-il la chandelle ?

Nous avons en nous, humains, toutes les fréquences de l’univers. Donc tout est possible dans tous les sens.

Ensuite, suivant les techniques, il peut y avoir des gestes, des impositions des mains, effectués sur votre tête et votre corps. Là, vous passez une autre étape car vous trouvez cela agréable et doux, donc séduisant. En fait, votre conscience est mise en veilleuse et les entités peuvent prendre place.

Toute intervention sur votre corps affecte votre corps éthérique et vos chakras au profit de… vous avez compris. Les choses vont s’arranger dans votre vie comme par magie. Vous devenez vous même « facilitateur » de la technique, qui attire du monde vu ce qu’elle promet. Et comme le système est pyramidal, vous gagnez de l’argent et vous êtes ébloui par tant de facilité. Sachez que ce n’est jamais gratuit et que votre discernement s’est bien endormi !

Les candidats à l’éblouissement ont souvent une prédisposition à l’abus de pouvoir et ils vont aller à la recherche d’une reconnaissance grâce aux « soins » qu’ils vont prodiguer. Par dessus le marché, ces mêmes personnes vont être persuadées d’être en train d’évoluer en conscience et de se transformer. Ah ! Oui ?

Au bout du compte, cette apparente facilité et cette glorification de l’ego pourrait donner lieu à une note à payer assez salée !
Ceux qui sont pris dans les filets de l’astral s’éloignent du contact avec le divin.

Et la grâce ?

Le chemin spirituel authentique est exactement à l’opposé de celui préconisé par les techniques nouvel-âgistes.
Afin de suivre ce chemin, je dois me retourner à l’intérieur de moi et suivre mon âme aveuglément. M’en remettre au divin, quoi qu’il arrive. Les techniques tournées vers l’extérieur – qui nécessitent l’intervention de tierces personnes – mettent la transformation à portée de main, sans trop d’effort… et j’entends d’ici les gens dire : «mais on n’a pas besoin de souffrir pour évoluer !».

Pas forcément, certes, mais la vie n’est pas exempte d’épreuves. C’est à travers celles- ci que l’être psychique – la partie évolutive de l’âme – s’agrandit et commence à diviniser les cellules, la matière.

Par ailleurs, plus je remets les rênes de ma vie à mon âme, plus je m’abandonne et moins je souffre : la souffrance n’est que la résistance à ma création. Et c’est mon âme qui crée ! Donc, j’arrête d’aller à l’encontre de ce qu’elle crée pour moi pour mon évolution.

Je ne me prétends pas du tout accomplie, mais j’ai un peu expérimenté tout cela et les situations «difficiles» que j’ai traversées ces derniers temps – que j’aurais trouvées dramatiques il y a quelques années – m’ont paru presque légères tant j’ai accompagné ce qui se passait.

Cela fait appréhender la joie pure par petites touches légères qui n’a rien à voir avec les petites bouffées de chaleur du corps émotionnel.

L’abandon au divin, à mon âme, à ma propre autorité est la clé de ma transformation. Cette voie-là est l’assurance que les entités de l’astral seront écartées car cela génère une fréquence vibratoire trop rapide pour elles.

Et la grâce dans tout cela ?
Elle n’a rien à voir avec la magie liée à l’astral et à l’ego. La grâce ne peut intervenir que dans l’abandon au divin, d’une manière ou d’une autre. Elle peut être demandée mais sans attente de résultat car l’octroi vient du plus haut et n’a rien à voir avec la raison humaine. Elle agit directement et instantanément. C’est une force douce et pleine qui fait toucher à l’état d’Amour et à la Joie pure bien différente des petites joies du corps émotionnel. D’ailleurs, celui-ci est totalement en congés.

Il est très difficile de décrire l’état sans état dans lequel nous plonge la grâce, mais elle s’inscrit dans les cellules. Et c’est sublime !

Je me souviens de qui je suis : un être divin en devenir, tourné exclusivement vers son âme, avec la plus grande aspiration dont je suis capable.
Plus je suis en contact avec mon âme et plus mon discernement est aiguisé.
Je suis capable de démêler le vrai du faux :

  • Le monde de mensonge et son cortège de faux prophètes qui promettent la transformation de l’ego en un Ego spirituel plus puissant encore et qui me maintiennent dans la séparation.
  • Et le monde véritable, tourné vers l’intérieur, vers mon Âme. Je me focalise et me voue à elle. Cela va me permettre bientôt de faire l’union âme-corps ; les deux vont vibrer à l‘unisson. Je m’abandonne et accepte toutes les expériences qui me sont présentées quelles qu’en soient les difficultés car je sais que celles-ci m’amènent doucement vers mon accomplissement – la fusion corps, âme, esprit – but ultime de mon incarnation.Quels que soient les événements mondiaux à venir, il arrivera pour moi ce que mon âme aura créé : c’est elle qui décide !

    La Pouliche 3 octobre 2015

La marche vers le totalitarisme ou la montée de la conscience

Télécharger le PDF : Marche_monde_vérité

L’élite nous a toujours trompé.

Normal puisque nous lui avons cédé notre pouvoir et que nous nous croyons séparés de nous-mêmes.

Notre vraie nature est la vibration d’Amour pur qui est notre véritable état d’être. En cela, nous sommes en désir, plus ou moins conscient, de complétude.

L’élite nous connaît par cœur (mieux que nous-mêmes) et sait nous manipuler pour nous faire faire ce qu’elle veut. Ainsi, la marche du 11 janvier a eu pour effet de créer une fausse unité qui faisait appel à ce désir de complétude. Et les gens de croire qu’ils ont gagné en liberté, tant leur corps émotionnel était comblé de ce faux amour. Sans compter que cela a créé un énorme égrégore (force engendrée collectivement qui devient autonome) où des entités peuvent s’engouffrer afin que le monde de Mensonge (La matrice) perdure.

Rappel des faits :

• 7, 8 et 9 janvier  : Sacrifice des agneaux (scénarisation grossière, mais plus c’est gros, mieux ça passe !) Des sacrifices sont régulièrement commis en référence au sacrifice d’Abraham.

11 (date symbolique illuminati) janvier : Lobotomisation (consentement) de 4 millions de moutons tous (confessions, races, classes, générations) unis derrière les chefs au nom de « Je suis Charlisraël « 

Notons qu’en hébreux, “Charlie” est l’anagramme parfait de… “Israël” ! Charlie שארלי et Israël ישראל.

Donc, lorsque le monde entier affiche “Je suis Charlie”, c’est en fait, en à peine crypté : “Je suis Israël” !

Cérémonie des chefs tous rassemblés, la main dans la main, annonçant ainsi qu’ils sont d’accord • Allégeance à Israël et à la confession juive dans la synagogue de Paris. Allez, Messieurs, tous à votre kippa !

• Médiatisation planétaire de l’événement afin que l’égrégore devienne mondial.

Conclusions :

On parle déjà de Patriot act à la française qui est une loi totalement liberticide. Les lois françaises, soi-disant antiterroristes, ne sont déjà pas très loin de cela… Donc le cri du peuple va renforcer son esclavage ; il a mis la tête dans le nœud coulant et va s’étrangler lui-même.

Aujourd’hui, au journal de France 2, une journaliste a déclaré : « Ceux qui ne sont pas ‘Charlie’, il va falloir les repérer ! » Je pense qu’elle parlait des terroristes, mais nous risquons tous l’amalgame dès que nous émettrons une opinion différente de l’officielle ! Tout est déjà en place : surveillance téléphonique, internet, caméras, cartes bleues, GPS… ; il ne manquait juste qu’une bonne raison pour légitimer tout cela ! Et les marcheurs ont tous parlé de liberté d’expression et de pensée… Ah ! oui ?

Les lois noachides (les 7 lois de Noé, impératifs moraux qui auraient été donnés, d’après la tradition juive, par Dieu à Noé comme une alliance éternelle avec toute l’humanité) peuvent être mises en place à grande échelle pour les non-juifs. Le NOM (Nouvel Ordre Mondial) va pouvoir s’installer ouvertement (le chef politique et religieux unique et planétaire n’est pas loin) : la France, la rebelle, est à genoux et consentante ! La messe est dite !

Bien, cela c’est la conclusion dans notre monde d’illusion qui est une création collective à l’image de notre niveau de conscience. Mais peut-il en être autrement ?

La montée de la conscience créatrice pour tous :

La masse critique des individus pleinement conscients de leur identité véritable n’est peut-être pas si loin. Nombreuses sont les personnes qui m’ont écrit en disant : je ne suis pas tombée dans le panneau ! Et même dans cette marche manipulée, il y a des germes d’éveil. Mère (Mirra Alfassa – 1878-1973) disait, il va falloir « durer et endurer ». Il va falloir le faire dans l’action !

C’est quoi l’action ? C’est réaliser pleinement qui je suis : l’esprit créateur que je suis et qui est en moi. Rien de ce qui se passe à l’extérieur n’a été créé par un autre que moi. C’est moi qui crée et s’il y a encore des actes de violence dans la manifestation, c’est qu’il y a encore de la violence en moi. Personne n’est victime dans cette histoire, il n’y a que des créateurs inconscients de l’être. Je n’ai donc qu’à m’occuper à dissoudre ce résiduel petit ou grand de violence en commençant par faire la paix avec ma création et tout va changer autour de moi. Tout est vibratoire et plus je vais m’accorder sur la note la plus haute qui est en moi et plus je vais manifester un monde parfait, le monde de vérité.

La Pouliche • 12 janvier 2015

La gestion de la désillusion

Télécharger le PDF

Désillusionné ?

Les occasions d’être désillusionné se multiplient ces derniers temps, tant sur un plan sociétal que personnel. Afin de gérer cette désillusion, deux attitudes sont possibles :

    • Une, consiste – et c’est celle que j’employais dans le passé – à suivre l’observation d’Elisabeth Kübler-Ross qui nous révèle que le deuil se fait en 5 étapes :
      1. Je commence par nier l’évidence, c’est trop gros, je ne peux pas y croire.
      2. J’arrête le déni et passe à l’étape de la colère : mon monde d’illusion s’effondre et je ne peux pas le supporter.
      3. Ensuite, je me raconte des histoires pour moins souffrir : je marchande avec moi-même.
      4. Face à la réalité de la situation, je sombre dans la dépression.
      5. Enfin, j’accepte les faits, mais c’est plutôt de la résignation car l’affaire me reste sur l’estomac et je désire la punition du ou des coupables.
En suivant inconsciemment ces 5 étapes, je reste inexorablement dans mon rôle de parfaite victime et je souffre !
    • L’autre comportement consiste à reconnaître mon identité de créatrice et je gère ma désillusion de façon radicalement opposée :

 

    1. Je réalise que cette expérience est un magnifique levier évolutif et je profite de cette occasion pour apprendre l’abandon à mon âme.
    2. Je m’affranchis du faux accomplissement personnel du monde de mensonge, reflet de la séparation créature/créateur et je fais l’union créatrice-création.
    3. Je m’affranchis de l’animalité liée à la survie de l’espèce et à la satisfaction de mes besoins physiologique, de sécurité, de valorisation et de relation décrits par Maslow (voir ci-contre). Je reviens à moi en mettant mon mental au silence, l’émotionnel à zéro et de l‘immobilité dans mes cellules. Je récite mon mantra et si je n’en ai pas, je peux prendre celui de Mère* « Om Namo Baghavaté » Je ne fais qu’un avec mon âme) et fais l’union corps-âme.
    4. Je m’affranchis de la soumission à l’autorité extérieure, manifestation de la séparation sujet/maître, aux droits et privilèges, accompagnés des devoirs et obligations. Je fais l’union autorité-obéissance et n’attends plus sécurité et protection de l’extérieur. Je sors, petit à petit au rythme de la fonte de mes peurs,de la citoyenneté.
En suivant consciemment ces étapes, je commence à accéder à mon vrai moi. Je remercie ces personnes, attitudes, situations que j’ai créées afin de me révéler là où je dois porter mon attention pour atteindre la conscience de vérité, et je ris !

 

La Vie est une Comedie !

* Mirra Alfassa (1878-1973), surnommée Mère par Sri Aurobindo, est la précurseuse de la descente de la vibration supramentale dans les cellules.

La Pouliche • Décembre 2014

La dissolution d’un personnage égotique

Télécharger le PDF  

Je devrais plutôt parler de l’amorce de la dissolution…

J’en ai un (parmi de nombreux autres) qui me colle à la peau depuis toujours et dont je suis consciente depuis quelques années seulement : le combattant. Celui qui n’attaque pas forcément mais qui se défend bec et ongles, qui se justifie… bref, qui fait la guerre.

Que j’attaque ou que je me défende, c’est de la guerre !

Comment arrêter avec ce « peursonnage » tellement précieux pour ma survie dans ce monde où on ne fait pas de cadeau ?

L’être humain est une multi-personne
Aurobindo disait « L’homme en lui-même est une Personne unique, mais dans sa manifestation de soi, il est une multi-personne. »

Ainsi, sommes-nous composés de multi-personnages qui parlent en nos lieu et place et dont nous sommes, la plupart du temps, inconscients.

Ces personnages nous manipulent et cachent notre vrai moi. Il est donc de notre responsabilité de les dissoudre un à un afin de dé-couvrir notre être véritable. Dissoudre un personnage ne veut pas dire l’exclure ; ça, ça ne marche pas, car c’est lui faire la guerre et il s’accroche de plus en plus.

Alors que l’accueillir pour ce qu’il est, un personnage illusoire – et qui a eu sa raison d’être – , le ramollit en quelque sorte et, petit à petit, il perd de sa consistance, fond et se rend à l’âme. Il vient rejoindre l’être psychique (l’âme en évolution dans la manifestation) et augmente ainsi le territoire de l’âme. C’est irréversible et ce personnage va finir par se dissoudre totalement.

Pour en revenir à mon combattant, lorsque j’en ai pris conscience, j’ai commencé par vouloir le chasser de force…

Ça a duré quelques années, je croyais qu’il était parti… non, juste endormi ! Alors, j’ai changé de tactique et j’ai arrêté de combattre mon combattant… Je l’ai accueilli, mais sans complaisance. Et sans m’en apercevoir, petit à petit, il a diminué. Jusqu’au jour où j’ai été « attaquée » par des egos d’autres personnes très très fort. Je ne me suis pas défendue, et suis restée centrée et calme. Les autres personnes (leurs egos) ont pensé qu’elles avaient gagné, que j’étais KO… Je me suis rendue compte de ce qui s’était passé… quelle victoire sur moi-même (aucun triomphalisme là-dedans, rien à voir !).

De cette journée qui semblait épouvantable, j’en ai tiré une joie pure…

Un de moins, OK !

Dissolution du peursonnage ‘7
  1. Les mondes universels (mental, vital et physique), manipulent entièrement l’ego (êtres concret + subtil) par le biais d’entités et de forces.
  2. L’être concret est le reflet de la réalité, mais déformée et donc mensongère. A ce niveau, il n’y a que 0,01% qui est perçu du monde de mensonge qui nous entoure.
  3. L’être subtil (99,99 % du monde de mensonge) communique avec l’être concret par l’intermédiaire des différents chakras.
  4. Le mur de mort fait de la cristallisation de nos peurs, de nos croyances, pensées, désirs, habitudes. C’est la séparation illusoire entre notre être véritable (la vie) et l’être égotique (la survie) ; entre le monde de vérité et le monde de mensonge.
  5. L’être psychique composé de tous les personnages qui se sont rendus à l’âme. Ils viennent augmenter, de façon définitive d’incarnation en incarnation, le territoire de l’âme, nous rapprochant ainsi de l’accomplissement (fusion corps- âme-esprit)
  6. L’âme, notre être véritable.
  7. Le personnage « Le combattant » qui s’est mis sous la gouvernance de l’âme. La Pouliche Janvier 2015